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VOIR les PSITTACIDES

  Pour s’intéresser aux perruches et aux perroquets, il existe dans le monde entier de nombreuses possibilités de les observer soit dans leurs milieux naturels, soit dans des parcs zoologiques, des expositions ou des collections personnelles. Ainsi, selon votre attente, le choix est large entre l’expédition dans la nature ou la visite d’une collection publique ou privée.

Classification


  Si vous vous intéressez à une espèce spécifique dans son biotope, il convient de bien se documenter sur celle-ci car les conditions peuvent être plus ou moins difficilement réunies pour obtenir toutes les autorisations, notamment si la réglementation locale est stricte. A l’inverse, en Australie par exemple, vos voyages itinérants dans les grandes plaines et le bush vous donneront maintes fois l’occasion de croiser d’importantes colonies de perruches et perroquets avec des espèces très communes ou plus rares. Il existe même dans ce pays des ornithologues qui puissent vous guider vers les points de rassemblement ou de reproduction d’espèces bien définies.

  Pour ceux qui n’ont pas la chance de voyager, l’observation en parcs zoologiques reste une solution. La principale collection visitable au monde est le Loro Parque aux îles Canaries. En Europe, le parc de Walsrode en Allemagne est spécialisé comme parc ornithologique et présente une collection de psittacidés très importante et riche de nombreuses espèces notamment chez les Loris. En France, il existe le Zoo de Beauval ou le Parc des Oiseaux à Villars les Dombes qui présentent une belle collection de perruches et perroquets.

  Les collections privées sont de plus en plus nombreuses mais sont d’un accès difficile d’une part parce que les propriétaires recherchent avant tout la discrétion pour ne pas trop attirer les réseaux mal intentionnés qui volent des sujets rares ou des couples reproducteurs et, d’autre part, parce qu’ils ont une stratégie orientée vers la reproduction et l’élevage des oiseaux, ce qui nécessite de ne pas déranger trop souvent les oiseaux en période de reproduction.

  Il existe encore des points de rencontre possibles ouverts au public notamment d’octobre à janvier. Ce sont les concours ou expositions auxquels participent de nombreux éleveurs amateurs. Ces rendez-vous sont l’occasion de découvrir plusieurs espèces, principalement les plus courantes en captivité bien qu’il soit de plus en plus fréquent d’y croiser aussi des espèces plus confidentielles. Ainsi voyons-nous de plus en plus souvent des espèces d’aras, de cacatoès ou d’amazones.

  Dans les parcs zoologiques et dans les élevages privés, amateurs et professionnels, les spécimens de perruches et perroquets rencontrés sont aujourd’hui dans leurs immenses majorités des oiseaux issus de plusieurs générations nées en captivité. La qualité des soins prodigués par leurs propriétaires et une meilleure connaissance de la biologie de chaque espèce ont permis une augmentation constante du nombre d’espèces de psittacidés élevées en captivité avec succès. Ce qui est encourageant pour la conservation de la biodiversité.